Les stagiaires TikTok, les patronnes quittent la tech, poussière de Lune et la guerre contre le solaire
“Il est 22 heures. Savez-vous où sont vos enfants ? ” demandait une célèbre publicité des services sociaux jusque dans les années 1980. La réponse aujourd’hui serait plutôt rassurante : les gosses sont sur TikTok, en train de faire la promo de grandes marques de bijouterie et d’accessoires, ou de se gaver de glaces en direct pour doper les ventes d’un géant de l’agroalimentaire. Le New York Times révèle que nombre de grosses boîtes recrutent des “stagiaires”, des étudiants rompus à l’art de la vidéo sur ce réseau social pour populariser leurs produits auprès des plus jeunes. Les publicitaires réalisent qu’ils ne peuvent plus percer le mur des générations avec leur arsenal classique. Il leur manque la spontanéité brouillonne, l’enthousiasme certifié authentique que seuls peuvent apporter de vrais utilisateurs de l’appli TikTok en quelques secondes filmées sur leurs smartphones, pour gagner l’attention de la génération Z. Certaines sociétés recherchent, mieux que des stagiaires, des “Chief TikTok officers” (“chefs d’équipe TikTok”) pour les mois d’été, de préférence en première année de fac. Compétences requises : “Humour et capacité à produire des mèmes”, ces images qui créent le buzz.
Désinformation
Toujours dans le New York Times, ce constat un peu inquiétant des conséquences des vagues de licenciements, depuis l’été, dans la tech, particulièrement dans les réseaux sociaux. En cette période incertaine du business, les effectifs les plus touchés sont ceux assignés à la lutte contre la désinformation en ligne. On a peine à le croire, mais il ne resterait, après les 12 000 départs forcés chez Alphabet, maison mère de Google, qu’une seule personne assignée à cette straté