Pourquoi les ballons stratosphériques font de parfaits espions


Ce n’est pas le premier, mais c’est sans aucun doute celui a fait le plus de bruit. Le ballon stratosphérique qui a survolé le sol américain, et dont la présence a été révélée jeudi 2 février, a exacerbé en quelques jours les tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Parti de Chine, passé par l’Alaska, il a survolé un site militaire du Montana. Une incursion qui a provoqué dans le pays une tempête politique et conduit le président américain Joe Biden à exiger sa destruction. Le ballon fauteur de troubles a finalement été abattu au large de la Caroline du Sud. Un deuxième ballon a même été détecté de manière concomitante en Amérique Latine.


Une véritable mission d’espionnage de haut vol, comme l’ont assuré dans la presse des responsables américains, ou un simple ballon scientifique brinquebalé par les vents? Au-delà de la passe d’armes entre les deux pays, l’incident rappelle que ces engins, utilisés depuis plus de cinquante ans pour effectuer des mesures atmosphériques (ozone, CO2, méthane…), peuvent aussi répondre à des usages moins innocents. Alors que plusieurs ballons de ce type ont déjà été soupçonnés d’espionnage par le passé, l’utilisation de la stratosphère – entre le trafic aérien et l’espace – n’est pas près de s’arrêter.


Un outil d’espionnage performant…

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