Berger et Martinez appellent le gouvernement à la « responsabilité »
9h45 : Berger (CFDT) et Martinez (CGT) appellent le gouvernement à la « responsabilité »
Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont vivement répliqué ce vendredi aux propos d’Emmanuel Macron appelant à ne pas bloquer le pays sur la réforme des retraites, en invitant à leur tour le gouvernement à faire preuve de « responsabilité ». Dans la nuit, le chef de l’Etat a dit compter sur « l’esprit de responsabilité » des syndicats pour que leur mouvement contre sa réforme très contestée des retraites ne bloque pas « la vie du reste du pays ».
« L’appel de cette nuit, je suis désolé de le dire, c’est anachronique », a tranché sur franceinfo Laurent Berger. « Pourquoi on nous appelle, nous, aujourd’hui, à ne pas bloquer le pays? (…) Excusez-moi, mais bordel, on n’est pas responsables depuis le début? », a lancé le responsable syndical.
« On pourrait lui renvoyer la politesse: on compte sur l’esprit de responsabilité du président de la République et du gouvernement pour qu’on ne soit pas obligés d’amplifier les grèves et d’avoir des grèves reconductibles », a affirmé Philippe Martinez leader de la CGT.
9h20 : « Il y a besoin qu’il y ait plus de grèves »
« Il y a besoin qu’il y ait plus de grèves, y compris des grèves reconductibles » a déclaré ce matin Philippe Martinez, leadeur de la CGT, au micro de Europe 1, précisant que « ce n’est pas forcément des grèves de 24 heures, ça peut être deux heures ou trois heures. ».
« C’est les salariés qui vont en décider, ils sont intelligents et savent ce qu’ils ont à faire » a-t-il ajouté.
9h01 : “Nos institutions, ce n’est pas une télé-réalité » selon Olivier Véran
Interrogé au micro de BFMTV, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a taclé les responsables de La France insoumise « Nos institutions, ce n’est pas une télé-réalité (…), ceux qui représentent la République doivent être à la hauteur ».
8h20 : Macron souhaite que les manifestations ne bloquent pas le pays
Emmanuel Macron a dit dans la nuit de jeudi à vendredi compter sur « l’esprit de responsabilité » des syndicats pour que leur mouvement contre sa réforme très contestée des retraites ne bloque pas « la vie du reste du pays ».
« Je souhaite d’abord que le travail puisse se poursuivre au Parlement », « c’est ainsi que la démocratie doit fonctionner », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. « Il y a ensuite des manifestations et des mouvements de grève qui continueront de s’organiser dans un cadre qui est prévu par la Constitution », a poursuivi le président, qui ne s’est exprimé qu’à de rares reprises sur cette réforme phare de son second quinquennat qui a été présentée début janvier par le gouvernement.
7h15 : Élisabeth Borne droite dans ses bottes
En déplacement dans le Nord, où elle a rencontré des salariés de l’usine Sarbec Cosmetics, la Première ministre Élisabeth Borne a de nouveau défendu jeudi une réforme destinée à « assurer l’avenir du système de retraites par répartition ».
« C’est important de pouvoir expliquer qu’en effet, pour assurer l’avenir du système de retraites, on demande un effort collectif aux Français, mais qu’on a veillé (…) à tenir compte de la situation de chacun », a-t-elle argumenté.
7h10 : la réforme des retraites revient à l’Assemblée ce vendredi
Après une pause à l’Assemblée jeudi, liée à la niche parlementaire PS, les travaux des députés sur la réforme des retraites reprennent ce vendredi. Mercredi, ils s’étaient écharpés sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France…), entre accusations mutuelles d’obstruction et agacement.
Réforme des retraites : le minimum à 1200 euros ne sera pas garanti
Si la revalorisation des retraites à 1 200 euros minimum est la principale compensation du projet de réforme des retraites mené par le gouvernement, ce montant ne sera pas reversé à tous les retraités… On vous explique pourquoi.
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7h05 : plus de 200 manifestations prévues samedi
Samedi, pour la première manifestation de week-end, les autorités prévoient un peu plus de 200 actions, rassemblant hors Paris 500 à 700.000 personnes.
« Samedi j’espère que ce sera très populaire, très familial, des gens de tous horizons », a confié cette semaine le secrétaire général du syndicat CFDT, Laurent Berger. « Il faut que ce soit très, très fort » en terme de mobilisation, a-t-il espéré.
La troisième journée de manifestation mardi a un peu moins mobilisé que les précédentes, 757.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, « près de deux millions » selon les organisateurs, contre 1,27 million à « plus de 2,5 millions » le 31 janvier.
Ce qu’il faut retenir
- A l’Assemblée, après 24h d’interruption, les débats autour de la réforme des retraites reprennent ce vendredi dans l’Hémicycle, après une semaine tendue.
- Samedi, les syndicats organisent leur première journée de manifestation lors d’un week-end, pour mobiliser au maximum.
- Les syndicats ont annoncé jeudi une nouvelle journée de mobilisation le 7 mars, après les vacances d’hiver. Certains syndicats veulent que ce soit le début d’une grève reconductible.
7 heures : bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité autour du projet de réforme des retraites et du mouvement d’opposition, en ce vendredi 10 février.