nouvelle journée d’action le 7 mars, Elisabeth Borne se dit « à l’écoute »

Ce qu’il faut retenir

  • Pas de débat sur la réforme des retraites ce jeudi à l’Assemblée nationale  : la journée est consacrée à la niche parlementaire du Parti socialiste.
  • Mercredi, les débats ont patiné autour de la suppression des régimes spéciaux, entre invectives et accusations mutuelles d’obstruction.
  • Les prochaines journées de mobilisation sont prévues ce samedi et le jeudi 16 février. Mais les syndicats ont d’ores et déjà annoncé une journée de mobilisation le 7 mars, qui pourrait être reconductible.
  • Les Républicains continuent de se déchirer sur le texte : son vice-président Aurélien Pradié, rappelé à l’ordre par sa famille politique, affirme qu’il ne cèdera à « aucun ultimatum ».

16h09  : « Les gens perdent patience », assure Olivier Faure

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, estime sur BFM TV que « les gens perdent patience » à cause de la réforme des retraites  : « On est face à un gouvernement qui continue à vouloir passer en force, un Parlement avec une majorité introuvable, des Français qui ne veulent pas de cette réforme (…) et Emmanuel Macron s’est braqué avec l’idée qu’il restait Jupiter », « donc les gens perdent patience », assure-t-il.

15h36  : « Oui, on partira en grève reconductible »

Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, confirme l’option d’une grève reconductible à partir du 7 mars  : « On attend après les vacances, on aura fait plusieurs démonstrations de force où on on aura espéré – dans le monde des bisounours – qu’on nous écoute, mais la France c’est pas le monde des bisounours, on nous écoute pas, on peut mettre des millions de personnes dans la rue », justifie-t-il, donc « c’est logique si on nous écoute pas, on hausse le ton et on partira en grève reconductible, on le fera ».

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15 heures  : Elisabeth Borne se dit « à l’écoute »

La Première ministre s’est rendue ce matin avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Neuville-en-Ferrain, près de Tourcoing, pour discuter notamment de la réforme avec les salariés de l’usine Sarbec Cosmetics.

« Je suis à l écoute de vos questions, de vos réactions, de vos inquiétudes. C’est comme cela que l’on pourra enrichir le projet même s’il est en discussion à l’Assemblée », leur a-t-elle dit selon les reporters sur place

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« On a en effet entendu des salariés qui se posent beaucoup de questions, et c’est normal parce qu’une réforme des retraites ça concerne chacun en fonction de sa situation personnelle, et c’est très important de pouvoir être à l’écoute des questions que les salariés se posent », a-t-elle déclaré à la sortie.

« C’est important de pouvoir expliquer qu’en effet, pour assurer l’avenir du système de retraites, on demande un effort collectif aux Français, mais qu’on a veillé (…) à tenir compte de la situation de chacun », a-t-elle poursuivi.

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14h43 : à Paris, rassemblement au Trocadéro

Electriciens, gaziers, éboueurs, égoutiers, cheminots : à Paris, quelque 200 salariés de différents corps de métiers se sont rassemblés jeudi à la mi-journée devant la Tour Eiffel, sur le parvis du Trocadéro, pour montrer qu’ils étaient dans « un même camp » contre le projet de réforme des retraites.

« Pour l’ensemble des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron ne le veut pas, nous on est là », ont clamé les manifestants dans les panaches de fumigènes, derrière une banderole « Retraites, régime spécial pour toutes et tous », en référence au régime spécial des électriciens et gaziers et à celui des agents de la RATP, menacés de suppression par le projet du gouvernement.

L’action, qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant pendant une petite heure, s’est dispersée d’elle-même dans le calme, sans intervention des forces de l’ordre.

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14h34  : le PDG d’EDF interpellé par des salariés

Le PDG d’EDF, Luc Rémont, a été interpellé jeudi sur les retraites et l’avenir du groupe par une centaine de salariés rassemblés devant la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) à l’appel des syndicats.

« Concernant la réforme des retraites, les électriciens et gaziers seront dans la lutte jusqu’au retrait complet de celle-ci, y compris évidemment la suppression de notre régime dit spécial, mais qui est surtout un régime pionnier », lui a alors déclaré au nom des salariés Thomas Bozonnet, de la coordination FNME-CGT Midi-Pyrénées.

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Luc Rémont a répondu avoir « bien écouté ». « Il y a des messages que j’ai déjà reçus. Je répondrai à l’intersyndicale tout à l’heure lors d’une discussion qui sera sur le site d’EDF », a-t-il affirmé, en allusion à une réunion avec les syndicats prévue à la mi-journée. Sauf que les organisations syndicales ont refusé de s’entretenir avec le PDG en raison du « contexte social local et national » ainsi que du « déni permanent » de la direction, et lui ont lu une déclaration commune, où elles dénoncent les « assauts » que subit EDF « de toutes parts ». 

14h18  : la mobilisation « est efficace sur les députés », assure une sénatrice

Selon la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann, ancienne secrétaire d’État de Lionel Jospin, interrogée sur Public Sénat, la mobilisation syndicale « est efficace sur les députés et je l’espère après sur les sénateurs ». « Ces députés, on voit bien que le poids des syndicats, des citoyens, même dans leur propre camp, est de nature à les faire hésiter » à suivre le gouvernement. Donc « on peut peser pour que le rapport de forces parlementaire s’apparente à un non-vote », poursuit-elle, disant espérer que « la manifestation de samedi sera puissante ».

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13h50  : Faut-il réformer la retraite des sénateurs ?

Contrairement à l’Assemblée nationale, qui a réformé son régime spécial de retraite en 2017, les sénateurs rechignent à réformer leur régime. Face aux attaques, le président LR du Sénat Gérard Larcher tient bon, défendant un régime « autonome, parce que c’est important que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, sous la pression directement de l’exécutif ».

En revanche, il ne cesse de répéter que le Sénat transposera pour son propre régime les nouvelles règles qui seront adoptées dans la réforme portant notamment à 64 ans au lieu de 62 ans l’âge légal de départ.

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L’âge auquel les sénateurs peuvent prétendre au versement de leur pension est aujourd’hui fixé à 62 ans, mais l’âge moyen réel de départ à la retraite est de 72 ans, précise le Sénat. Le montant de la pension tient compte de la durée des mandats effectués. Gérard Larcher souligne que « les sénateurs cotisent plus que les députés ». En décembre 2019, il évaluait la « moyenne nette » de la pension d’un sénateur à 3.850 euros.

12h45  : les syndicats confirment une journée de mobilisation le 7 mars

Une nouvelle journée de grèves et de manifestations est prévue le 7 mars, après la fin des vacances d’hiver et au moment où le projet du gouvernement sera débattu au Sénat.

« Il y aura une grosse journée le 7, et une initiative particulière le 8, en lien avec la journée internationale des droits des femmes », a affirmé Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT.

Selon BFM TV, cette grève pourrait être « totale et reconductible », avec des assemblées généraleschaque soir pour décider  qui auront lieu tous les soirs pour statuer sur sa continuation.

L’intersyndicale a programmé une conférence de presse samedi à 11H45 à la Bourse du travail à Paris pour préciser son plan de bataille, en amont de la manifestation parisienne pour la 4e journée d’action.

12h02 : pour Pradié (LR), sa mesure « ne coûte pas plus de deux milliards »

Aurélien Pradié, numéro deux du parti Les Républicains (LR), a estimé jeudi à « pas plus de deux milliards » d’euros l’ajustement qu’il réclame dans le dispositif carrières longues de la réforme des retraites, ajoutant qu’il ne cèderait à « aucun ultimatum ».

Le député du Lot, vice-président de LR, qui défend un amendement permettant à toute personne ayant commencé à travailler avant 21 ans de partir à la retraite au bout de 43 annuités avait été rappelé à l’ordre par des cadres de sa formation politique.

11 heures  : s’il était député, Eric Zemmour « voterait » la réforme

L’ex-candidat d’extrême droite à la présidentielle, Éric Zemmour, « voterait » la réforme des retraites du gouvernement s’il était député, mais l’assortirait d’une « politique dynamique de natalité » et d’un plan de « réindustrialisation », a-t-il assuré jeudi sur BFMTV.

« Je la voterais parce que d’abord c’est ma réforme », a expliqué le président de Reconquête, rappelant avoir défendu un recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans pendant la campagne présidentielle. Il a rappelé avoir également prévu la mise en place d’un index senior, comme dans la réforme actuellement en débat à l’Assemblée nationale, mais assorti d’« amendes aux entreprises qui ne respectaient pas cet index ».

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10h20 : hausse des adhésions dans les syndicats

Depuis le début de la mobilisation, les principaux syndicats revendiquent une forte hausse des adhésions. Selon Franceinfo, la CFDT et la CGT ont enregistré plus de 10 000 nouvelles adhésions sur janvier, soit une augmentation de 50% de plus que l’an dernier, à la même période. Force ouvrière (FO) enregistre, de son côté, 2 400 nouvelles adhésions en ligne, pour le seul mois de janvier.

8h50 : le régime spécial de retraites de la Banque de France défendu par son gouverneur

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a défendu ce jeudi le régime spécial de retraites de son institution, dont la suppression est prévue par le projet de réforme en cours d’examen à l’Assemblée nationale.

« Ce régime ne correspond à aucun privilège des hommes et des femmes de la Banque de France, qui partent en retraite à 62 ans comme tout le monde, avec la même durée de cotisation », a affirmé sur France 2 M. Villeroy de Galhau. La différence est qu’il « est provisionné dans nos comptes. Donc en fait c’est un régime autonome plutôt vertueux. Après, nous sommes en démocratie, c’est au Parlement d’en décider, et nous appliquerons évidemment la loi de la République », a ajouté le gouverneur de la Banque de France.

8h20 : vers une mobilisation les 7 et 8 mars ?

L’intersyndicale devrait annoncer samedi prochain deux nouvelles dates à venir de mobilisation contre la réforme des retraites : les mardi 7 mars et mercredi 8 mars, selon Franceinfo qui cite une de sources syndicales.

Si elle sont confirmées, ces deux journées d’action s’ajouteront donc à celles d’ores et déjà prévue ce samedi et le jeudi 16 février.

8h13 : Borne et Darmanin dans le Nord ce matin pour parler retraites avec des salariés

Elisabeth Borne se rend ce jeudi matin avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Neuville-en-Ferrain, près de Tourcoing. La Première ministre et Gérald Darmanin, élu du Nord, discuteront avec les salariés de l’usine Sarbec Cosmetics, qui fabrique des cosmétiques et des produits de désinfection, au sujet de « la réforme des retraites, des questions de pénibilité, de carrières longues ou encore de l’emploi des seniors », selon Matignon. Ils parleront aussi travail puisque cette entreprise « a fait évoluer ses chaînes de production, améliorant ainsi les conditions de travail de ses collaborateurs », selon les services de la Première ministre.







Cacophonie et recadrage chez les LR

Les Républicains (LR) veulent voter la réforme des retraites qui figurait dans leur programme présidentiel. Mais plusieurs voix discordantes se font entendre chez les députés LR, symptômes d’un parti qui n’est pas au clair sur sa ligne politique.

>>Plus d’informations dans cet article.

8h02 : des débats qui s’enlisent à l’Assemblée

A l’Assemblée, les députés ont continué mercredi à se pencher sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France…). Mais les débats se sont enlisés, entre accusations mutuelles d’obstruction et agacement.

La coalition Nupes a notamment défendu le maintien du régime spécial à la RATP, pour des raisons « d’attractivité » et de « pénibilité », tout comme le Rassemblement national. La rapporteure macroniste Stéphanie Rist a revendiqué à l’inverse sa suppression progressive au nom de « l’équité » et de « justice » avec des conducteurs de bus et de trains employés dans d’autres entreprises. Les Républicains cherchaient de leur côté à faire rentrer dans le rang les députés frondeurs qui menacent de ne pas voter la réforme, des responsables pointant le risque d’éclatement du parti au troisième jour de l’examen du texte à l’Assemblée nationale.

7h51 : une cinquième journée de mobilisation contre la réforme annoncée

Les huit principaux syndicats se sont accordés sur le jeudi 16 février pour une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme et notamment le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans. La troisième journée de mobilisation, mardi, a réuni 757 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, « près de deux millions » selon les organisateurs, des chiffres en-deçà des précédentes journées, les 19 et 31 janvier.

Un signe de fléchissement, alors que l’opposition à la réforme a baissé de 6 points à 65%, selon un sondage Elabe publié mercredi ?  

7h50 : bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité autour du projet de réforme des retraites et du mouvement d’opposition, en ce jeudi 9 février.

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