La livraison d’avions de combats à l’Ukraine, un pas de plus vers la “ligne rouge” ?

C’est la délicate limite que l’Occident s’efforce de ne pas franchir dans le conflit. Deux semaines après l’annonce de la livraison de chars occidentaux à l’Ukraine et après des mois de soutien financier et militaire, la “ligne rouge” qui ferait basculer les alliés de Kiev dans le statut de cobelligérants au conflit, est frôlée. En tournée européenne, Volodymyr Zelensky a de nouveau réclamé, à Bruxelles, devant le Parlement européen, la livraison d’avions de chasse “au plus tôt”, pour repousser la Russie.

Si, jusqu’à présent, cette requête s’opposait au refus ferme des dirigeants allemand et américain, le Premier ministre britannique, n’a, lui, pas fermé la porte à cette idée, lui valant une mise en garde du Kremlin sur une “réponse” de Moscou en cas de livraison d’avions de chasse à Kiev. Ce jeudi 9 février, Emmanuel Macron s’est montré plus évasif sur la question, se gardant bien de faire une annonce officielle. “Il faut privilégier les livraisons utiles pour mener les opérations et résister, plutôt que des engagements qui arriveront très tard”, a simplement défendu le président français depuis Bruxelles, peu avant la prise de parole de Volodymyr Zelensky.

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