la dictature d’Ortega déporte l’immense majorité des prisonniers politiques
Un avion charter est parti jeudi 9 février au matin (dans l’après-midi à Paris) de Managua, la capitale du Nicaragua, en direction des États-Unis.
Les passagers ? Quelque 222 prisonniers politiques, parfois lourdement condamnés, parfois en attente de procès, parfois en résidence surveillée. Selon les associations des droits de l’homme – en exil – le pays compte 245 prisonniers politiques, dont tous les principaux opposants à la dictature, mais aussi des membres du clergé, des journalistes, des ex-étudiants qui avaient participé à la révolte de 2018 pour demander la démission de Daniel Ortega.
La dictature n’a pas parlé de “libération” mais évoqué une “déportation”. Le juge qui a confirmé la décision, repris notamment par le site El C