comment l’UE engage la course aux subventions

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L’Allemagne, les Nordiques et les pays latins trouvent un compromis entre les aides d’État et la flexibilité sur les fonds européens pour répondre aux subventions américaines de Joe Biden.





Par Emmanuel Berretta


A Bruxelles, le 21 octobre 2022, le president Emmanuel Macron, la presidente de la Commission europeenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le president de la Roumanie Klaus Iohannis, le chancelier allemand Olaf Scholz et le president du Conseil europeen Charles Michel.
À Bruxelles, le 21 octobre 2022, le président Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président de la Roumanie Klaus Iohannis, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président du Conseil européen Charles Michel.
© Dursun Aydemir/Anadolu Agency via AFP

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Le sommet extraordinaire avait plutôt mal commencé, il y a une quinzaine de jours, quand Charles Michel, le président du Conseil, avait fait circuler un projet de conclusions très détaillé sur la réponse européenne à l’Inflation Reduction Act (IRA), la loi américaine qui menace la concurrence loyale entre les deux rives de l’Atlantique. « C’était trop précis. Les Allemands et les pays “frugaux” du Nord, qui ne veulent pas entendre parler d’un fonds souverain, étaient furieux, raconte un diplomate. Du coup, la chancellerie à Berlin a aussitôt canardé les conclusions, ce qui, en retour, avait mis en pétard les Français. »

Et puis, comme d’habitude, la grosse machine bruxelloise s’est mise en marche. À force de coups de fil, de consultations, les bases d’un compromis ont été jetées et la Co…


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